Un port au service des citoyens

Bateau terminé à la drassana dels Vives (1934-1935).

AMCAM. Fonds de la Mairie de Cambrils

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Découvrez l'expérience passionnante de la pêche à Cambrils à la première personne

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Considérez le travail traditionnel des réparateurs.

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Les femmes, très présentes dans le port

La communauté de pêche de Cambrils se concentre dès la fin du XVIIIe siècle autour de la tour, et les femmes y jouent un rôle fondamental. En plus du foyer, elles ont également leur place au port, soit raccommodant les filets, soit chargeant le poisson ou étendant le linge, soit encore vendant le poisson, parmi de nombreuses autres tâches.

Aujourd’hui, l’esplanade que vous avez devant vous, baptisée Les Moreres, est le lieu où les ravaudeuses travaillent encore à la main, avec la chaise, le crochet et l’aiguille, comme leurs mères et leurs aïeules avant elles.

Réparer les femmes (1946).
AMCAM. Fonds des archives familiales Vidal-Barraquer
A vendre le poisson (1956).
AMCAM. Fonds des archives familiales Vidal-Barraquer

La construction en 1947 de la charrette ou quai favorisa la construction et le calfatage des bateaux.

La construction navale

Pour le secteur de la pêche de Cambrils, pouvoir disposer d’une zone de mouillage sûre dès la fin des années vingt fut une véritable bénédiction. Ce moment coïncida avec la motorisation des embarcations, jusqu’à lors pro- pulsées uniquement à la rame et à la voile.

Ces premières barques à moteur avaient une calaison importante et ne pouvaient pas être tirées et échouées sur la plage. Il fallait donc aménager un port, mais aussi renouveler la flotte, opération pour laquelle le travail des maîtres charpentiers locaux se révéla fondamental. La construction, en 1947, du bassin d’échouage ou de radoub contribua à faciliter la fabrication, l’entretien et le calfatage des bâtiments.